Dufuma est à près de 20km de la commune de Ndendé sur l’axe routier conduisant à l’ancien Rentch de la Sogadel. Ce village attire toujours les visiteurs, la richesse en poisson de ses eaux demeure l’une des attractions de séjour.

La pêche artisanale, si elle est bien développée, pourrait avoir des retombées économiques dans le département de la Dola. La rivière Dufuma n’est pas égoïste en espèces halieutiques.

En effet, Dufuma mérite d’être préservée, les hommes, femmes, jeunes et enfants qui ont pêché dans ce cours d’eau n’ont jamais été déçus. « Je venais ici avec mes parents pour des parties de pêches » s’en souvient Carine.

« Dufuma cache un potentiel indéniable. En plus du sable de gravier, Dufuma possède une terre fertile pour l’agriculture, une forêt pleine de gibier et de nombreux cours d’eaux remplis de poissons. C’est un paradis », témoigne pour sa part, Yorick Kombila Manfoumby qui a grandi sur cette terre et dont l’arrière grand – père fut le premier habitant de cette partie du département de la Dola.

Dufuma peut être une source de création d’emplois. Car en plus d’être la mamelle de l’association pour le développement de la Dola « Murim » en matière d’agriculture, Dufuma regorge par ailleurs des eaux poissonneuses.

Les autorités départementales peuvent développer les activités afin de fournir la ville en poisson d’eau douce : carpe, silure, poisson chat, tilapia pour ne citer que ceux-là.

Les habitants de Dufuma vivent bien du poisson de la rivière du même nom. Pourtant, ce petit cours semble négligé par certains visiteurs ayant une courte idée des potentialités halieutiques.

« Je vis ailleurs, je suis en vacances dans le village, j’ai accompagné les autres puis j’ai essayé de capturer 3 kilo avec la nasse », raconte  E.Maroundou. Donc, l’on est à même d’avouer que Dufuma est un réservoir de poisson pour la Dola.

BZ