Grande distribution en Afrique : le Gabon, le Botswana et l’Angola sont les pays les plus porteurs selon le baromètre ARDI

A.T. Kearney publie la deuxième édition de son baromètre des pays subsahariens
les plus propices à l’investissement direct des acteurs de la grande distribution.
Paris, le 8 septembre 2015 – A.T. Kearney, cabinet de conseil en stratégie, publie aujourd’hui
l’African Retail Development Index (ARDI), baromètre annuel des 15 pays subsahariens les plus
propices à l’investissement direct des acteurs de la grande distribution. L’objectif de ce
baromètre n’est donc pas d’identifier les marchés les plus matures mais plutôt de guider les
détaillants vers les marchés les plus prometteurs du continent.Le Gabon (+4), le Botswana (+6),
l’Angola (+9), le Nigeria (-1) et la Tanzanie (-2) occupent les cinq premières places de cette
deuxième édition.
D’ici 2020, presque la moitié de l’ensemble de la population subsaharienne vivra en milieu
urbain. Leur revenu disponible augmentant, les dépenses des consommateurs atteindront
bientôt près de mille milliards de dollars. Même en tenant compte des défis à relever pour
s’implanter et réussir sur les marchés africains, il est impossible d’ignorer cette
opportunité. La vente de détail dite traditionnelle, qui a lieu dans les centres commerciaux,
grands magasins et autres zones commerciales, en est encore à ses balbutiements dans la
plupart des pays d’Afrique subsaharienne. Tous ces facteurs réunis – démographie,
urbanisation et croissance – couplés à une stabilité politique en progrès constant permettent
d’envisager le potentiel de croissance des marchés de la distribution.
Eric Sauvage, Associé d’A.T. Kearney spécialiste de la distribution et de la zone Afrique,
commente : « Il est important de penser le continent africain comme un ensemble hétérogène
de marchés et non comme une grande et unique zone. Réfléchir en groupe de pays, penser
long terme, innover et s’inscrire dans le tissu local sont nos recommandations majeures
auprès des distributeurs internationaux ».
« L’analyse et la compréhension des différentes situations ainsi que la flexibilité pour
personnaliser son offre sont clés pour la réussite sur ce continent, et pour ceux qui sont prêts à
prendre le risque, le retour sur investissement sera fort à moyen terme », précise Bart van
Dijk, associé chez A.T. Kearney à Johannesburg et co-auteur de l’ARDI.

PP

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