Les conférences budgétaires : Un moyen de mise en œuvre des investissements structurels

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Débutées le 19 Mai 2015, les conférences budgétaires relatives à l’élaboration du projet de loi des finances 2016 se sont achevées le 27 Aout dernier.
Il a été question lors de ces conférences budgétaires, d’élaborer un budget crédible et soutenable, qui tient compte du contexte de crise marqué par la chute du prix du baril de pétrole. Il a fallut s’assurer de la cohérence entre les éléments de performance et les enveloppes budgétaires issues du document cadre macroéconomique et budgétaire. Il s’est agit aussi de renforcer l’apprentissage de la nouvelle gouvernance financière, avec la traduction des choix et des priorités stratégiques du gouvernement dans les objectifs et les stratégies d’actions qui alimenteront les projets sectoriels.
De ce fait, il est judicieux de préciser que la répartition des crédits dans le cadre de l’élaboration de la loi des finances obéit à plusieurs critères. D’abord, on tient compte des orientations du Gouvernement. Ce dernier a des priorités. Et pour 2016, il s’agit de poursuivre les programmes d’investissement initiés dans le cadre du PSGE, il y a des encours, à savoir le projet d’investissements structurants qui doit effectivement être poursuivi. Cela concerne les infrastructures (les routes, l’eau et l’électricité) et les secteurs sociaux (éducation, santé, logement et habitat).
Vu que le Gabon va organiser la CAN 2017 et l’élection présidentielle en 2016, ces deux grands évènements sont également prioritaires pour le Gouvernement. Il y a des investissements structurels qui vont être faits dans ce cadre. Des investissements qui vont apporter une dynamique au secteur de l’économie. A coté de ces priorités, on note l’exécution antérieure. A ce propos, des programmes ont été poursuivis, à savoir les engagements pris par l’Etat.
Cependant, certaines dépenses n’ont pas été prises en compte dans le plafond et feront l’objet d’arbitrage. Parmi elles, il y a les dépenses de bourses et de vacations pour les universités et les grandes écoles. Au regard des enveloppes prises par le cadrage macro économique et budgétaire, on enregistre des dépassements. Certaines dépenses s’exécutent toujours. Ce sont en fait des dépenses que des administrations, au regard des plafonds qui ont été octroyés, n’ont pas pu intégrer dans le budget. En effet, le montant cumulé de ces besoins s’élève à 192.421.630.667 de francs CFA.
Gageons, que ces conférences budgétaires nous permettent de réviser le cadrage budgétaire pour mettre en cohérence les ressources avec les besoins réels.

SKB

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