Tous les hommes politiques de notre pays sont issus d’une même obédience. L’exploitation d’une rente qu’ils ont créée au détriment du peuple comme encours par les hommes politiques de la majorité regroupés au sein du PDG (Parti Démocratique Gabonais). Ils se caractérisent par une course effrénée à la richesse, à l’aisance sociale, à la luxure et à la bonne chair, au trafic d’influence sans oublier l’exploitation de la misère du peuple gabonais.

Ce groupe d’hommes politiques composés essentiellement des gens qui sont trempés dans des actes délictueux, se particularise par le fait qu’ils ont fait de la médiocrité une valeur de gouvernance. Naturellement en écartant toute forme de contestation, de réflexion, et de débat. En clair, en luttant contre l’émergence des intelligences.

Au niveau de l’opposition, on voit émerger deux groupes d’hommes politiques. D’une part, les transfuges du PDG à la recherche d’un souffle nouveau, en vue de sauver leur système, et mieux le pérenniser. L’opposition apparait pour cette classe d’hommes politiques, comme une excroissance du PDG. D’où le comportement qu’ils affichent allègrement. Comportement qui se résume au pouvoir de l’argent, à l’ignorance d’une attitude qui pour le moins, s’apparente aux hommes en quête d’un blanchissement de leurs crimes politiques et financiers dans leur passé, pas très lointain.

Le deuxième groupe d’opposants composés de gens objectivement affligés par le sort du peuple gabonais, mais qui, malheureusement n’ont ni une formation politique ni qualifiés, ni une compétence avérée. D’où leur recours perpétuel de dénonciation des abus du pouvoir. Mais ils sont incapables de proposer une alternance objective, réfléchie, crédible, en vue de définir une stratégie claire, d’alternance au pouvoir au Gabon. En fait ce deuxième groupe d’opposants avérés de ceux-ci, a tendance à jouer au clientélisme, par la nomination à des postes, ou des postes bidons.

Par ailleurs, pour ce qui est du choix des candidats, il s’agit simplement:

-d’une somme d’intérêts croisés (nationaux et internationaux). Mais en intégrant l’ordre mondial, on comprend aisément pourquoi la priorité est donnée à l’international, le reste n’est pour l’heure que secondaire, voire accessoire;

-d’un club fermé, qui nécessite qu’on vous intronise, qu’on vous ouvre la porte, ce qui appelle un comportement type surtout dans un pays comme le notre.

De plus, les conditions de l’alternance au sommet de l’Etat sont à la fois objectives et subjectives. Certes, les conditions objectives sont dans le cas d’espèce, réunies car liées à la misère de nos populations.

SKB