Dieudonné Awassi à la tete du RINAC : Le nouveau né de l’anti-corruption sous-régional

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Au terme de l’atelier de lancement du Réseau des institutions nationales anti-corruption d’Afrique Centrale (RINAC), le président de la CNLCEI (Commision Nationale de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite), Dieudonné Odounga Awassi, a été choisi par ses pairs de la sous-région, pour présider le RINAC.
Il lui incombe désormais, pendant une période transitoire de douze mois à compter du 15 Octobre 2015, la lourde mission d’impulser et coordonner le démarrage effectif des activités de cette structure, censée être un instrument efficace de lutte contre le blanchiment des capitaux, la corruption et l’enrichissement illicite dans la sous-région.
En adoptant les textes marquant le lancement officiel du RINAC, les participants ont désigné le Gabon comme pays devant abriter le siège et conduire le bureau transitoire. Afin que cette structure sous-régionale soit particulièrement efficace, les participants aux assises de Libreville ont convenu de la nécessité de l’arrimer au Secrétariat Général de la CEEAC, tout en la dotant d’un organe délibérant (le conseil des responsables des institutions nationales anti-corruption), un Secrétariat exécutif (organe d’exécution) et d’une feuille de route couvrant la période transitoire dont les activités comprendront, entre autres, la révision de ses textes fondateurs, le plaidoyer auprès des autorités nationales pour la ratification des conventions internationales anti-corruption dans des Etats n’en disposant pas encore. Le tout, accompagné d’un code d’éthique et de déontologie.
Par ailleurs, le RINAC a pour objectifs de créer une synergie d’actions de lutte contre la corruption, de renforcer les capacités des institutions membres à travers des formations spécifiques et de leur offrir un cadre de coopération et d’échanges d’informations et d’expériences.
SKB

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