Coup d’envoi des Escales Documentaires édition 2015

Exif_JPEG_420

Exif_JPEG_420

Le lancement officiel de la 10ème édition des Escales Documentaires de Libreville ( qui aura lieu du 23 au 29 Novembre 2015) a été donné ce matin à la faveur d’une conférence de presse. Ce sont le Directeur Général de l’IGIS (Institut Gabonais de l’Image et du Son), Henri Joseph Koumba, le Directeur Général de la Culture à la Mairie de Libreville, Henri Benza, la Représentante du Ministre de la Communication, Chérubine Octavie Mbourou et le Représentant de l’Institut Français du Gabon qui ont présidés la manifestation.

En effet, depuis 10 ans, les Escales Documentaires de Libreville, initiées par Charles Mensah, alors Directeur Général du CENACI (Centre National du Cinéma) et Guy Lacroix, Directeur du CCF (Centre Culturel Français), fonctionnent comme une plate-forme de création cinématographique et de témoignages sur le monde contemporrain grace aux cinéastes venus d’horizons divers.

Comme le soulignait Charles Mensah, le but est de « célébrer le documentaire pour qu’il puisse rencontrer son public, susciter des vocations et faire de Libreville un rendez-vous du documentaire en Afrique noire ». Pendant 9 ans, cette vocation des « Escales » a perduré, faisant de Libreville un creuset d’images actuelles et mémorielles d’un continent Africain en mutations permanentes. L’histoire s’écrit et le film-documentaire, désormais, y contribue. Et c’est pourquoi, avait ajouté Guy Lacroix « le documentaire est un genre important, car l’Afrique et le Gabon ont besoin d’images ».

Depuis leur création, les Escales Documentaires de Libreville ont fait ainsi voyager les spectateurs autour du monde et conquis de nouveaux publics. En neuf ans, le festival a accueilli plus de vingt réalisateurs de renom, beaucoup de jeunes réalisateurs et près de 180 films.

Mais plus qu’un simple festival, les « Escales » sont un véritable outil de détection de nouveaux talents sur le plan national. Ainsi les œuvres de Nathalie Yveline Pontalier, Samantha Biffot, Pauline Mvele, Joel Moundounga, Roger Biloghe, Alice Atenarius Owanga, Antoine Abessolo Minko,Murphy Ognangna, lauréats des précédentes éditions témoignent de cette percée. Chaque fin d’année, Libreville, devient ainsi, l’espace d’une semaine, une vitrine de ce langage des plus universels, le cinéma.

Par ailleurs, les principales innovations cette année, pour les 10 ans du festival sont:

-Les Prix Charles Mensah et Prix du Public;

-L’atelier de critique cinématographique;

-La master class;

-Le concours du citoyen filmeur, citoyen acteur;

-La délocalisation du festival à Port-Gentil et Moanda.

Pour information, le documentaire répond à une démarche; il exprime le regard de son auteur en proposant à des publics divers une vision singulière. Ce regard qui structure un ensemble de faits donne ainsi lieu à une pluralité d’interprétations qui le démarque du simple reportage. De ce fait, le documentaire est objectivement un moyen de mobilisation à usage pluriel.

SKB

Laisser un commentaire