
Une cinquantaine de chefs d’Etats africains étaient réunis ce samedi 15 octobre 2016 à Lomé, pour un sommet à l’initiative de l’Union Africaine. Invité à cet événement qui marquait le tout dernier de son mandat présidentiel, Ali Bongo a préféré décliner l’invitation. Interrogé sur cette absence, une source autorisée du Palais confie sous couvert de l’anonymat que c’est par peur de subir le même sort que les deux présidents Centrafricains Jean-Felix Patassé et Jean Bedel Bokassa, partis en voyage à l’étranger alors qu’une grave crise menaçait leur pouvoir chancelant, ils n’en sont jamais revenus. L’avion qui devait les ramener dans leur pays modifia son plan de vol, pour les amener directement dans leurs nouveaux pays d’exil respectifs.
C’est ce même scénario que redouterait Ali Bongo, dictateur sortant du Gabon, qui s’est muré, depuis les tueries du 31 août 2016, dans son bunker du palais du bord de mer, duquel il ne s’extirpe que pour quelques heures à peine, et toujours sous bonne escorte. Une interrogation récurrente semble revenir à chaque fois dans l’opinion : Combien de temps tiendra-t-il ainsi ?
JNM

