Au sortir de la soirée Fé’Nomène Battle de la 4ème édition du Fé’Stival International de Danse au Féminin, nous avons recueillis les avis de quelques acteurs. Il s’agit de:
- Agathe Djokam (danseuse et chorégraphe camerounaise, spécialiste en danse contemporaine et hip-hop) :
» Mon lien avec l’escabot sur scène est particulier, ce n’est pas juste un objet c’est quasiment un second personnage. Il représente toutes les difficultés que l’on rencontre dans la vie.
Il y a un rapport très sensible entre l’escabot et moi, qui fait pensé à l’amour. Cela s’explique par le fait qu’il ne s’agit pas de fuir les difficultés de la vie, au contraire, il faut les affronter et les embrasser. On grave la limite que l’on créer dans nos tetes, lorsqu’on veut fuir ces épreuves. Ainsi, est mon message car chaque épreuve que l’on brave est un pas de plus vers la maturité. »
- Danielle Mengue (lauréate 2016 et 2015 de la Fé’Nomène Battle):

- « J’ai du multiplier par cinq ma somme de travaille, pour en arriver où je suis actuellement. J’ai passée des nuits blanches, même que je me levais tous les matins pour m’entrainer et préparer cette compétition.
A ce propos, en prélude à la battle, j’ai suivi une formation à Dakar au Sénégal qui m’a permis d’asseoir des chorégraphies plus élaborées. Cette victoire de ce soir me permettra d’aller me perfectionner à Abidjan en Cote-D’Ivoire, cela va me booster pour les participations à d’autres évènements. »
- Rachel Ebaneth (Marraine du Fé’Stival et Présidente de l’Awep Gabon):

- » Le Fé’Stival est une très belle initiative. Je suis ravie et même honorée d’être la marraine d’une activité aussi intéressante et importante pour la jeunesse gabonaise, pour les jeunes femmes. Ce festival de danse au féminin est un moyen d’expression, et ce sert de la danse pour faire passer des messages et c’est très important pour moi.
Dans un monde où il y a de plus en plus de violence au niveau du langage et des actes, communiquer à travers des gestes beaux et souples, c’est vraiment le moyen de rendre la vie plus belle. J’ai passée une très belle soirée et j’espère que l’année prochaine je serai encore là pour accompagner les danseuses.
En ce qui concerne la remise du prix à la lauréate Danielle Mengue, le jury a tablé sur sa technique qu’elle maitrise, ses pas de danses qui sont souples. En tant que tenante du titre, elle a tenue son rang et a conservée son trophée. La qualité de ses chorégraphies et la rapidité de ses mouvements ont été déterminantes. Cependant, elle mériterait d’être accompagnée, de bénéficier de stages, d’avoir un véritable coach et des professionnels qui l’aideront à exploiter son potentiel.
Je voudrais prendre l’engagement ici, d’accompagner Danielle Mengue en me rapprochant du Ministère de la Culture et des Arts, afin de voir s’il y a des possibilités de l’aider à poursuivre son perfectionnement à l’étranger. De ce fait, j’espère participer un peu plus aux activités de ce type, et sortir de mon cadre professionnel qui m’enferme pour aller vers les jeunes, les accompagner, les conseiller et les encadrer du mieux que je pourrais. »
(ici Rachel Ebaneth avec la Présidente de Danse’Fé, Aida Camara)
SKB


