En marge du début du National Foot 1, la Ligue Nationale de Football Professionnel (LINAFP) a organisée une Assemblée Générale Ordinaire le 12 Novembre dernier à Libreville. Un exercice statutaire qui consiste à dresser le bilan de la saison sportive écoulée et à se projeter sur l’avenir.

Cette Assemblée Générale Ordinaire, est la neuvième du genre depuis la mise en place de la Ligue Nationale de Football (LINAF) devenue par la suite Ligue Nationale de Football Professionnel (LINAFP). En effet, c’est après la saison sportive 2006-2007 que la Fédération Gabonaise de Football (FEGAFOOT) a rétrocédé l’organisation du National Foot à la LINAF après sa mise en place en 2007.

Le Championnat National qui a démarré le 19 Novembre est donc le dixième organisé par la LINAF. Le présent National Foot marque le dixième anniversaire de l’organisation de cette compétition par la LINAF. Depuis son avènement, la LINAF a donc organisé 5 Championnats Amateurs et 4 Championnats dits Professionnels, le cinquième étant celui de la saison sportive 2016-2017. C’est ici l’occasion de dresser un bilan sur le chemin parcouru depuis toutes ces années et surtout de dégager les voies susceptibles de conduire la LINAFP vers des meilleurs horizons.

Comme principal écueil, il y a la problématique de la maitrise du calendrier de notre championnat national qui jusqu’à ce jour reste intimement liée à la subvention versée par l’Etat. En effet, depuis l’existence de la Ligue Nationale de Football, nous n’avons pas toujours réussi à établir de manière définitive les dates de démarrage et de fin de Championnat.

S’agissant des clubs, plusieurs efforts ont été consentis mais beaucoup restent à faire. En effet, si on note avec satisfaction l’amélioration sur le plan structurel avec l’acquisition de sièges, du matériel de bureau et d’une administration visible, la LINAFP continue à encourager les clubs à faire preuve de bonne gestion financière.

Sur le Championnat proprement dit, l’attribution des compétions d’élites à la LINAF a permis de rehausser la qualité d’organisation des matchs. De 2007 à 2016, le nombre de personnes impliqués dans la gestion des matchs est passé du simple au triple avec pour conséquence la célérité dans le traitement et le rendu des décisions.

Comme précédemment annoncé, après cinq années de Championnat Amateur, nous sommes entrés dans la phase du professionnalisme au sortir de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) conjointement organisée par notre pays le Gabon et la Guinée Equatoriale.

Au moment où la LINAFP a donné le coup d’envoi du présent Championnat professionnel qui consacre également la dixième saison sportive organisée par elle, il est impérieux de nous interroger sur la qualité et le sort réservé à cette compétition professionnelle. Il n’est un secret pour personne qu’un Championnat Professionnel s’auto finance grâce aux revenus tirés des sponsors, des entrées au stade et aux droits de retransmissions des télévisions.

Les pouvoirs publics de qui est partie l’initiative louable et bénéfique pour la jeunesse gabonaise ont été la rampe de lancement à juste titre de ce projet. Mais aujourd’hui, au regard du contexte économique mondial peu reluisant, la réalité impose à la LINAFP de s’amender sur la faisabilité du modèle économique proposé.

Tout ceci, retracent les activités menées au cours de la précédente saison sportive ainsi que les moyens utilisés pour les réaliser. Une fois de plus le Championnat a connu une interruption, une fois de plus les dates annoncées n’ont pas pu être respectées et une fois de plus l’incertitude plane sur le respect intégral du calendrier.

C’est pourquoi, au nom du dixième anniversaire du Championnat organisé par la LINAF, que la saison sportive 2016-2017 puisse se jouer sans coupures. Que la démonstration soit faite que nous nous sommes résolument tournés vers la transparence et le strict respect des règles établies afin de retrouver cette crédibilité indispensable à l’arrivée des partenaires.

SKB