C’est dans les locaux de la Présidence de la République Gabonaise, que son nouveau Porte-parole, Ike Ngouoni Aila Oyouomi a organisé une conférence de presse. Un exercice qui était passé aux oubliettes. Le Porte-parole a devisé avec les journalistes sur notamment:
Nations-unies / Visite à New York
Le Président de la République a séjourné 72h à New-York, avec des engagements nombreux aux Nations unies et en marge de ce cadre multilatéral.
Devant l’Assemblée générale de l’ONU, qui se tenait sur le thème « Priorité à l’être humain : paix et vie décente pour tous sur une planète préservée », il a rappelé l’importance de concilier sécurité et développement durable pour le bien-être de tous les peuples, mais aussi l’intérêt pour les nations de conduire une action globale concertée dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le chef de l’État a plaidé en faveur d’une présence permanente de l’Afrique au Conseil de sécurité des Nations unies.
Dès les premières heures de son séjour américain, invité par son homologue français à
prononcer un discours important à l’occasion du lancement du Pacte mondial pour
l’environnement, le chef de l’État Ali Bongo Ondimba a rappelé sa détermination à rallier
l’ensemble du continent africain à la lutte contre le réchauffement climatique.
C’est dans cette optique qu’en sa qualité de coordonnateur du Comité des chefs d’État et de gouvernement africains sur le changement climatique (CAHOSCC), le chef de l’État a réuni, dès son arrivée à New York, les membres de cette instance pour présenter les trois axes prioritaires de sa stratégie pour son mandat :
– l’effectivité des mesures prises contre le changement climatique ;
– la mobilisation des financements, notamment ceux du secteur privé ;
– et l’amélioration de la gouvernance des institutions environnementales.
Par ailleurs, au cours de ce déplacement à New York, le Président de la République a été invité à participer au Global Business Forum organisé par l’ancien maire de New York, Michael Bloomberg, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.
À cette occasion, Ali Bongo Ondimba a plaidé en faveur d’une nouvelle manière de concevoir et de conduire le développement au bénéfice des hommes et de l’environnement.
Un plaidoyer qui a mis l’accent sur l’importance d’une action concertée dans l’esprit du Pacte mondial pour l’environnement, lancé par le Président de la République française Emmanuel Macron. L’occasion pour le président de réaffirmer son engagement fort à être un acteur important dans le mouvement que doivent opérer les pays africains pour se saisir de cette question climatique.
Le Global Business Forum a été l’occasion pour le Président de la République de marquer son engagement, à quelques semaines de la COP23, en faveur de l’Accord de Paris. Un engagement durable pour un avenir durable. Une volonté d’être toujours sans cesse et toujours au cœur d’une société en mouvement, celle de notre pays, le Gabon. Le souci permanent d’engager une transformation de notre économie, afin que la richesse nationale s’enracine harmonieusement dans nos écosystèmes, au service des hommes et de leur bien-être.
Pour le cas de la République centrafricaine, le chef de l’État a eu un entretien en tête-à-tête avec son homologue, le Président Faustin Archange Touadéra, au cours duquel ce dernier lui a demandé que le Gabon, aux côtés de ses pairs, continue de s’impliquer dans les opérations de maintien de la paix et d’apporter son soutien au maintien de la Minusca en Centrafrique. Cette question a encore fait l’objet d’un tête-à-tête mercredi dernier entre le Président et le Secrétaire général de l’ONU, au cours duquel fut confirmé l’engagement du Gabon dans le processus de pacification par (a-t-il dit) « le maintien de la présence du Gabon, dans ce pays frère, au sein de la MINUSCA ».
Particulièrement attentif aux problématiques de sécurité sous régionale, et à la lutte contre le terrorisme, le Président, en sa qualité de président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), s’est notamment félicité de la tenue prochaine d’un sommet conjoint CEEAC/CEDEAO sur cette question.
Au fil de son discours devant les chefs d’État et de gouvernement de la planète entière – discours qui a été retransmis d’ailleurs en direct par le service public de la télévision gabonaise – le chef de l’État a encore évoqué le « havre de fraternité et de solidarité » que doit être et demeurer le Gabon.
« Voilà pourquoi, (a-t-il dit), j’ai convoqué, au début de cette année un Dialogue politique auquel j’ai invité toutes les forces vives de la Nation. Tous ceux qui y ont pris part ont pu débattre, sans tabou, de tous les sujets et des réformes souhaitables pour notre pays et sont parvenus à des compromis, certes difficiles, mais dynamiques et nécessaires sur les modes de scrutin, l’organisation électorale ou l’organisation des pouvoirs. »
À l’occasion de ce déplacement, Ali Bongo Ondimba a encore reçu en audience Madame Fatou Bensouda, Procureur de la Cour pénale internationale (CPI). Mme le Procureur a tenu à rappeler que l’examen préliminaire en cours sur le cas du ‘Gabon’ n’est pas une enquête et encore moins un procès. Il s’agit simplement de réunir des éléments qui permettront, ou non, d’ouvrir une éventuelle enquête. Il faut rappeler que la saisine a été faite à la demande de l’État gabonais. Mme Bensouda s’est par ailleurs félicitée de l’exemple qu’a donné le Gabon aux autres pays d’Afrique en saisissant lui-même la CPI, le 21 septembre 2016.
Accident de Kango.
Un accident de circulation survenu à Kango le 8 septembre dernier a provoqué la mort de 6 personnes sur le coup et d’une autre à la suite de ses blessures. Cet accident a évidemment frappé d’effroi l’ensemble de la communauté nationale.
Le chef de l’État et son épouse se sont rendus au chevet des blessés à l’Hôpital d’instruction des Armées et au CHU d’Owendo. Ce sont des moments particulièrement douloureux dans la vie d’une Nation, un drame hors du commun qui par sa dureté et sa soudaineté, nous invite tous à relativiser bien d’autres faits de l’actualité.
Le chef de l’État a tenu à témoigner son soutien aux blessés et aux familles des victimes. Il s’est rapidement engagé à ce que les circonstances de cette tragédie soient élucidées et que les responsabilités soient clairement établies.
Séminaire gouvernemental
Le chef de l’État a pris part à la cérémonie d’ouverture du séminaire d’intégration gouvernemental qui visait à établir une feuille de route adaptée au Plan de relance économique pour les 3 prochaines années. Lors de son allocution, le chef de l’État a interpellé l’équipe gouvernementale pour qu’elle fasse preuve de responsabilité et soit à la hauteur des exigences et des attentes de la population.
Il a rappelé la définition du mot « ministre », en insistant sur la notion de service. Les ministres sont avant tout des serviteurs de l’intérêt général et des Gabonais. Trop de Gabonais continuent de vivre dans des conditions difficiles malgré l’action du Gouvernement. Les attentes de la population sont considérables et doivent être considérées. Ainsi, le Gouvernement doit redoubler d’effort et conduire des politiques efficaces, avec des résultats concrets, pour répondre à ces besoins.
Le cap est fixé… la vision stratégique est définie… l’urgence est non-négociable : les Gabonaises et les Gabonais attendent avec impatience des changements palpables dans la vie de tous les jours.
L’égalité des chances est un horizon, et l’horizon ne doit jamais être perdu de vue ni repoussé sans cesse. Le chef de l’État n’acceptera aucune manœuvre dilatoire ou excuse qui viseraient à retarder la mise en œuvre des politiques d’intérêt général au bénéfice des Gabonaises et des Gabonais.
Résolutions du Parlement européen
Le 14 septembre dernier, les députés européens ont adopté une série de résolutions sur le Gabon. Il convient de rappeler ici que notre pays, qui entretient des relations cordiales avec l’Union européenne et ses membres, tient à ce que le Parlement européen respecte le principe de souveraineté étatique qui doit prévaloir dans les relations internationales.
Par ailleurs, nous devons nous féliciter de l’excellence de la coopération entre l’Union européenne et le Gabon, exprimée notamment par l’appui de l’UE dans nos initiatives en faveur de la jeunesse gabonaise, pour une meilleure formation professionnelle ; et d’autres projets actuellement en cours qui mettent en lumière leurs convergences de vues.
PP


