Libreville : Obane, Ebacater et Doum-Doum drainent leurs fardeaux

Les quartiers Obane, Ebacater et Doum-Doum dans le 6e arrondissement de la commune de Libreville vivent une situation des plus pathétiques.

Aussi, le collectif des habitants de Montalier (qui comprend Obane, Ebacater, Doum-Doum) déplore la non prise en compte des travaux de la route pourtant principale allant du carrefour Gauche-Droite à Obane et se terminant à Doum-Doum, soit un linéaire de moins de 2,5 Km.

Il s’avère même que depuis plusieurs années la majorité des habitants de cette artère de la capitale n’arrivent pas à s’alimenter correctement en électricité. Les câbles électriques sont non seulement branchés anarchiquement mais sont aussi jonchés à même le sol et que dire des compteurs qui sont disposés aux mauvais endroits.

Par ailleurs, le problème des tuyaux d’adduction en eau potable se pose avec acuité. Car, ces tuyaux suspendus anarchiquement à l’air libre sur des poteaux de fortune, en bois, peuvent provoquer au travers de l’eau drainée et contaminée des risques d’intoxication alimentaire. De plus, « en saison des pluies certaines personnes se sont noyée » affirment les riverains.

Les populations ont à mainte reprise signalées leur détresse et ce depuis plusieurs années. La situation est toujours à la case départ. Les habitants de Montalier Nord vont jusqu’à financer eux-mêmes les dépenses liées à l’entretien et à l’achat des tuyaux d’adduction en eau, des câbles électriques et la construction des ponts de fortune.

De plus, la construction d’un complexe scolaire avait été retenu par le Gouvernement de l’époque dans la zone d’Obane. Mais comment comprendre cette situation qui pourtant avait reçu l’assentiment du ministre des Transports, de l’Equipement, des Infrastructures et de l’Habitat Léon Armel Bounda Balonzi ? Est-ce la faute des autorités compétentes où de la société adjudicataire C.I.T.P (un consortium d’entreprises) chargé d’effectuer les travaux relatifs à la construction des routes, à l’alimentation en électricité et en eau ? Là réside le hic.

Une telle situation ne peut qu’interpeller les nouvelles autorités. Il n’est plus temps de se laisser faire mais plutôt à l’action. Il revient au Président du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI), le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema de prendre ses responsabilités.

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