À la fois hommage de Michael McDowell aux penny dreadfuls excitants et sans pitié de l’ère victorienne et thriller bourré d’action et de rebondissements, « Katie » est une danse macabre à travers l’Âge d’or américain. Imaginez un Sweeney Todd au féminin, scénarisé par Hitchcock et mis en scène par Tarantino
Résumé :
Lorsqu’en 1871, la désargentée et intrépide Philomela Drax reçoit une lettre de son richissime grand-père déclarant qu’il craint pour sa vie à cause d’une famille peu scrupuleuse, les Slape, elle se précipite à la rescousse.
Mais le temps presse, car Katie Slape, une jeune femme dotée d’un don de voyance et d’un bon coup de marteau, est sur le point d’arriver à ses fins…
Démarre alors une traque endiablée, des rues poussiéreuses d’un village du New Jersey aux trottoirs étincelants de Saratoga, en passant par les quais de New York, Philo poursuit Katie… à moins que ce ne soit l’inverse ? Car personne n’échappe à Katie la Furie
Traduction de l’anglais (États-Unis) par Jean Szlamowicz.
Aux origines de Katie : En 1981, Michael McDowell menait des recherches pour écrire un scénario sur la macabre famille Bender. Surnommés les « Bloody Benders », responsable d’une dizaine de meurtres de voyageurs au Kansas en 1870.
Michael McDowell y voyait là sa matière préférée : une famille étrange aux liens tordus, l’omniprésence de la mort et des individus aux motivations insaisissables. Le scénario ne vit pas le jour, mais se transforma sous ses doigts magiques en l’histoire d’une jeune fille désargentée aux prises avec une famille sans scrupule et prête à tout pour lui dérober la fortune qui lui revient de droit et lui permettrait de sortir de la misère…
À propos de l’auteur : Michael McDowell
Au-delà de la cupidité et de la brutalité, de la gentillesse et du désespoir, Michael McDowell (1950-1999), créateur des mythiques Beetlejuice et Blackwater, nous offre avec Katie une lecture effrénée à la croisée de Stephen King et Jane Austen, et nous embarque dès les premières pages dans une cavalcade aussi sanglante qu’imprévisible.

