Le 13 décembre 2023, le Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, a effectué une visite remarquée à la décharge de Mindoubé. Au cours de cette visite, il a rencontré une famille démunie vivant sur le site depuis des décennies. Sensibilisé par leur situation, le Président avait promis une aide significative : une somme de 15 millions de francs CFA et deux maisons, sous certaines conditions.
La promesse présidentielle avait suscité un grand espoir chez cette famille, qui voyait enfin une lueur d’espoir pour sortir de la précarité. Le dossier de cette aide suivait son cours administratif, un processus souvent long et complexe mais nécessaire.
Cependant, un événement inattendu est venu troubler ce processus : la société Clean Africa a procédé à la destruction de la maison de cette famille, avant même que le dossier ne soit complètement traité. Cette action jete un voile de confusion et de frustration.
Cet acte pose de sérieuses questions : comment une entreprise peut-elle agir de manière aussi drastique sans attendre l’épuisement des démarches administratives ? La destruction de la maison de cette famille est-elle un acte de sabotage ou un simple malentendu ?
La famille touchée et les observateurs sont perplexes. Y a-t-il des forces en jeu qui cherchent à saboter les efforts du Président pour améliorer le bien-être des Gabonais ? L’initiative du Chef de l’État, visant à offrir une aide concrète à cette famille, semble contrecarrée par des actions inattendues et potentiellement malveillantes.
Pour dissiper les doutes et les tensions, il est crucial que la situation soit rapidement clarifiée. La société Clean Africa doit fournir des explications sur les raisons de cette démolition précipitée. De même, les autorités doivent enquêter pour déterminer si cette action était autorisée et alignée avec les directives présidentielles.
Ce dossier brûlant à Mindoubé est un test pour la gestion des promesses présidentielles et la coordination entre les différentes entités impliquées. En attendant des explications claires de la part de Clean Africa et des autorités compétentes, la famille affectée reste dans l’incertitude.
L’incident rappelle l’importance de la communication et de la coordination dans la mise en œuvre des politiques publiques, particulièrement celles touchant les plus vulnérables. Seul le temps et une enquête rigoureuse permettront de savoir si cet acte était un sabotage ou un simple malentendu.

