Le Programme national de santé mentale, de lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme et les drogues s’est déployé le 28 mai passé dans l’enceinte du Centre hospitalier régional de l’Estuaire à Mélen (CHREM). Ce déplacement avait pour but d’informer, sensibiliser et de rappeler au personnel administratif ainsi qu’au personnel soignant les méfaits liés au tabac. S’appuyant sur le fait que toutes les formes de tabac sont nocifs; pouvant entraîner à la mort. Car ces substances chimiques sont toxiques et cancérigènes.
Pour mener à bien le combat contre le tabac, il existe au Gabon une réglementation sur le tabac dans les établissements recevant le public. Un des objectifs de la loi 006/2013 est de protéger les non-fumeurs du tabagisme passif. Les principaux intervenants se sont focalisés sur la manière de décourager les fumeurs, une façon de réduire de manière importante le risque de contamination et, dans certains cas, de ramener ce risque à celui auquel est exposée une personne qui n’a jamais fumée.
Prenant la parole, le Directeur général du CHREM, Dr Christiane Mengue M’Asseko épse Olimbo Daouda, a promis de prendre à bras le corps l’engagement contre ce fléau qui tue chaque 4 minutes. C’est pourquoi elle a dit que le personnel de sa structure sanitaire a massivement répondu à l’appel du Programme national de santé mentale, de lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme et les drogues en association avec l’OMS, qui participe depuis le 15 mai jusqu’au 30 mai passé à la lutte contre anti-tabac.
Le Dg du CHREM a ajoutée que le tabac est source de multiples maladies. Satisfaite de cette sensibilisation, elle a fièrement déclarée qu’ils ont donc les outils officiels qui les permettent de mener cette lutte contre le tabac.
Pour Yolande Obiang Ndong, cadre en santé publique, en service au Programme national de santé mentale, de lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme et les drogues, leur structure se situe dans l’enceinte de l’hôpital de Nkembo, quartier du 2ème arrondissement de Libreville. Ils occupent là-bas quelques locaux qui leur permettent de mener leurs activités dans le cadre de lutter contre les différents fléaux qui composent leur programme de la santé mentale. Selon cette dernière, ils sont venus au Centre hospitalier régional de l’Estuaire à Mélen en prélude de la célébration de la Journée mondiale sans tabac qui a lieu le 31 mai de chaque année.
Ils n’ont pas voulu limiter leurs activités juste à cette journée, parce que la lutte c’est tous les jours. Ils ont organisés les activités ça et là dans les établissements scolaires, universitaires, et dans les centres hospitaliers pour continuer la mise en œuvre de l’initiative administration sans tabac qui a été lancée le 21 mai 2024 par l’ancien Premier ministre de la transition, Raymond Ndong Sima. Celui-ci avait souhaité que toute l’administration Gabonaise soit sans tabac.
Cette année donc, dame Yolande Obiang Ndong et les siens continuent la mise en œuvre, c’est pourquoi ils se sont dit qu’avant d’aller dans les autres administrations conformément aux dispositions de l’article du décret 287; ils doivent commencer chez eux, afin de donner l’exemple des autres administrations, ils ont commencé par les CHU. Ils prévoient de continuer à l’intérieur du pays afin que l’initiative soit complètement mise en œuvre. Donc, le 28 mai dernier c’était le tour de Mélen de les accueillir, rappelant au personnel d’administration et les soignants les effets néfastes du tabac, dans l’environnement, mais aussi dans l’économie. Non seulement dans l’économie générale, mais aussi dans l’économie des ménages, car les maladies liées au tabac coûtent chères à l’État, chères aussi aux familles des personnes malades. Il s’est agit aussi de présenter à l’assistance les missions législatives et réglementaires prévues par la loi 006/2013. Le décret 287 donc ils font la promotion depuis presque une demie décennie. Ce n’est pas pour dire que les autres décrets ne sont pas importants, mais ce décret qui protège les non-fumeurs, qui sont les tabagisme passifs qui est plus dangereux que les tabagisme actifs. D’autres textes sont en cours d’élaboration. Notamment comme celui du commerce illicite sur le tabac. C’est pour éviter l’abandon des contrôles sur les produits. Il y a également le décret sur les milieux des mineurs. Il n’est pas normal de laisser les enfants vendre le tabac, de même qu’il ne faut pas les laisser acheter du tabac. Ils prévoient de pencher à l’avenir sur la vente du détail parce que c’est ce qui favorise l’accessibilité sur les jeunes.
Sinon, le Programme national de santé mentale, de lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme et les drogues a une bagatelle de textes qui sont en cours d’homologation.
Williams NZE ANGANG

