Scandale à l’hôpital de Tchengué : le récit de M. Mavioga

C’est une situation rocambolesque que vient de vivre M. Mavioga après avoir conduit son épouse sur le point d’accoucher à l’hôpital régional de Tchengué dans la province de l’Ogooué Maritime.

En effet, dès son arrivée à 3 h du matin, une batterie d’ordonnances en vue de soulager son épouse n’a pas tardé. Malheureusement, pour ce dernier, les médicaments disparaissaient à chaque fois comme par magie. Même que la sage femme déclare ne pas les avoir reçu. Lassé de dépenser de l’argent dans le néant, M. Mavioga a pris à témoin le vendeur en pharmacie de la structure hospitalière, qui lui a reconnu les achats.

Toutefois, il s’est servi des réseaux sociaux pour véhiculer son message et interpeller les autorités compétentes.

Suite à la vidéo devenue virale sur la toile, l’hôpital régional de Tchengué par la voix de la Présidente des sages-femmes de l’Ogooué Maritime a fait un droit de réponse. Cette dernière a révélé que M. Mavioga après leur rencontre était revenu sur sa déclaration et s’excusait auprès des sages-femmes. « Il s’agit d’un homme économiquement faible, qui se retrouve dos au mur, face à une situation dans laquelle il est assailli par une pluie d’ordonnances ; car sa femme après observation, a du se retrouver au bloc opératoire, où M. Mavioga s’est retrouvé à décaisser pour une seconde ordonnance. La première étant pour la salle d’accouchement, pour rajouter une couche, le bébé a dû être emmené en néo- natologie qui suscite également des frais. Submergé M. Mavioga a craqué » a déclaré la Présidente des sages-femmes.

« Concernant la disparition des médicaments, l’infirmière qui a réceptionné les médicaments n’a pas transmis l’information aux autres, l’a déposé quelque part dans le bloc opératoire. Finalement, le sachet a été retrouvé, et le mal entendu dissipé » a-t-elle poursuivi.

En conclusion, il ne faut pas se fier aux informations que nous recevons sur la toile; avant tout jugement, vérifier la véracité du message véhiculé. La CNAMGS est une assurance maladie qui a été mise en place pour alléger les Gabonais en difficulté, utilisons là.

EYEANG BEKALE Herta Kelissa

Laisser un commentaire