La solution n’est pas de chasser l’étranger qui profite de nos faiblesses, mais de reprendre en main, avec patriotisme et méthode, l’économie locale.
1. Reprise des épiceries de quartier
• L’État doit jouer un rôle central à travers son instrument : le groupe CKGadis.
• Mise en place d’un plan quinquennal pour implanter des épiceries de quartier sur tout le territoire.
• Axe prioritaire :
• Recrutement et formation de Gabonais de tous âges.
• Statut salarié pendant 3 ans.
• Au terme de cette période, les meilleurs deviennent mini-actionnaires et obtiennent une épicerie en gestion libre.
2. Deuxième quinquennat : l’agriculture nationale
• CKGadis, fort de son réseau de mini-actionnaires, devra investir dans des fermes agricoles nationales.
• Ces fermes seront gérées en coopératives avec le soutien de la Banque de l’entrepreneuriat.
• Objectif : produire localement les denrées correspondant à nos habitudes alimentaires et mettre fin aux importations.
• À terme : tendre vers l’exportation des surplus pour faire rayonner le label Consogab.
3. Organisation des commerçantes gabonaises
• Création de coopératives féminines avec accès facilité au crédit.
• Attribution de l’exclusivité de distribution des produits agricoles issus de CKGadis.
• Priorité d’accès aux places de marché pour les femmes commerçantes gabonaises, sous le label Consogab.
4. Sécurité alimentaire renforcée
• L’AGASA doit élever ses normes de contrôle sanitaire au-dessus des standards sous-régionaux.
• Protection de la santé alimentaire des Gabonais comme priorité nationale.
Ce projet Consogab n’est pas seulement une stratégie commerciale : c’est un projet de souveraineté économique et alimentaire, un levier pour transformer chaque Gabonais en acteur et bénéficiaire de l’économie nationale.
Les sentinelles de la Republique

