Il y a des Premières Dames qui marquent leur peuple par leur proximité, leur humilité et leur patriotisme. Et puis il y a Sylvia Bongo. Pendant quatorze longues années, elle a préféré le confort des palais feutrés, les jets privés, les salons dorés de Paris et Londres, mais jamais, ô grand jamais, les cases des villages gabonais. Pire encore, devant la justice elle osa déclarer ne connaître aucun Gabonais. Quelle gifle pour un peuple qu’elle prétendait représenter.
À l’opposé, il y a aujourd’hui Zita Oligui Nguema, une Première Dame profondément gabonaise, fière de ses racines et sans complexe. Elle n’a pas peur de dormir dans son village natal de Lebamba, ni de passer la nuit dans des hameaux reculés, au cœur des réalités de l’intérieur du pays. Là où les moustiques bourdonnent, là où la poussière colle aux sandales, là où le quotidien du peuple se vit sans fard, Zita choisit d’être présente. Non pas dans une mise en scène, mais dans une sincère proximité avec son époux et avec la population.
En deux petites années seulement, l’empreinte de Zita Oligui Nguema est visible. À Lebamba, son village, on peut déjà constater la construction de nouvelles infrastructures dans l’éducation, la santé, les logements et les routes. Une Première Dame qui impulse réellement le développement chez elle, qui transforme ses racines en un socle pour tout le pays. Elle incarne une figure de maternité nationale et de dignité républicaine.
Et toi, Sylvia ? En 14 ans de magistère d’Ali Bongo, quel village as-tu marqué de ta présence ? Dans quelle bourgade as-tu dormi une seule nuit, pour partager les réalités des Gabonais ? Nulle part. Pas un seul souvenir, pas une trace durable. Ton bilan est un désert, sinon celui de tes comptes bancaires et des affaires troubles de ta famille Valentin. Ta seule véritable œuvre fut ton enrichissement personnel, au détriment d’un peuple qui te découvrit finalement étrangère à ses souffrances comme à ses joies.
Aujourd’hui, l’histoire s’écrit autrement. La 5ᵉ République a une Première Dame gabonaise de sang et de cœur. Une femme qui n’a pas besoin de chercher dans des cercles mondains la légitimité qu’elle tient déjà de sa proximité avec les siens. Sylvia fut l’ombre glaciale d’un régime prédateur, Zita est le souffle chaud d’une République renaissante.

