Le 09 septembre dernier, à la veille des élections jumelées (locales et législatives), un drame d’une extrême violence s’est produit à Mayumba, dans le sud du Gabon.

Brigitte Leya Mayiza, une femme d’une soixantaine d’années, a été retrouvée morte chez elle, gisant dans une mare de sang, le corps couvert de nombreux hématomes.

Une scène d’une violence inouïe

Selon les premiers constats, le corps présentait des traces d’étranglement au niveau du cou, des blessures profondes derrière la nuque, au front, aux yeux, et à plusieurs autres endroits du corps.

La main droite était complètement déchiquetée, signe d’une agression d’une brutalité extrême.

Tout porte à croire qu’elle aurait été violemment battue avant de succomber à ses blessures.

Une mort suspecte classée sans suite

La famille, bouleversée par ce crime, a immédiatement saisi les autorités locales, notamment la police judiciaire et le procureur de la République, afin qu’une enquête soit ouverte.

Elle espérait que les auteurs de cet acte abominable soient rapidement identifiés et traduits en justice.

Mais contre toute attente, les deux médecins généralistes des villes de Mayumba et Tchibanga auraient tous deux conclu à une « probable affection médicale » comme cause du décès — et ce, malgré les nombreuses traces visibles de coups et de violences sur le corps de la défunte.

À la suite de cette conclusion pour le moins surprenante, l’enquête aurait été classée sans suite, sans que la famille n’en soit officiellement informée.

Des zones d’ombre inquiétantes

Aucune enquête de voisinage, pourtant élémentaire dans ce type d’affaire, n’a été diligentée.

Cette attitude des autorités locales et judiciaires suscite de sérieuses interrogations :

Comment expliquer qu’une affaire d’une telle gravité puisse être ainsi minimisée, voire étouffée ?

Une famille en détresse et des menaces

Brigitte Leya Mayiza n’était pas qu’une victime : elle était une sœur, une mère, une grand-mère et une arrière-grand-mère aimée.

Aujourd’hui, sa famille vit dans la douleur et l’incompréhension, non seulement face à la violence du meurtre, mais aussi face à l’inaction des autorités de la province de la Nyanga.

Pire encore, certains membres de la famille auraient reçu des menaces visant à les dissuader de communiquer publiquement sur cette affaire.

Une telle situation est inacceptable dans un État de droit.

Un appel solennel à la justice

La famille, appuyée par les habitants de Mayumba, interpelle les plus hautes autorités du pays :

• Le Président de la République, garant de la sécurité de chaque citoyen gabonais ; • Le Ministre de la Justice ; • Le Vice-Président de la République ; • Et le Ministre des Transports, fils de la province.

Tous sont appelés à agir pour que la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue à Maman Brigitte Leya Mayiza.

La famille demande vérité et respect pour la mémoire de Maman Brigitte Leya Mayiza.