« Mesure gouvernementale de préférence nationale : L’éveil de la femme gabonaise en marche » par Norbert Epandja

« La Première Dame, Zita Oligui Nguéma, a supervisé la cérémonie de remise de « leurs véhicules » à usage de taxi, à cinquante (50) femmes, désormais « chauffeures – entrepreneures » et partenaires du Projet Taxi Gab+, piloté par le Pôle national de la promotion de l’emploi (PNPE). L’intéressement de 50 femmes pour cette 3ème vague de Taxi Gab+, intervient dans le contexte de l’édition 2025 de la campagne d’Octobre rose, symbolisant la lutte contre les cancers féminins.__

Lancé en octobre 2023 par le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema , le programme « Un Gabonais – un Taxi – un Permis » a déjà permis la distribution de 417 taxis lors de la première phase et 400 autres taxis lors de la 2ème vague, en mars 2025, touchant également d’autres villes du pays, dont Port-Gentil, Franceville et Oyem. Cette troisième vague, essentiellement réservée aux femmes rentre dans la continuité de cette dynamique, dont on attend une autre vague très prochainement, a-t-on appris »_ . Source : Gabonactu.com

Un pas de plus dans la politique de réappropriation par le peuple gabonais de son pays, si l’on se souvient que, le Conseil des Ministres, en sa session du 12 août 2025, avait pris une mesure, visant l’interdiction, aux opérateurs étrangers, de l’exercice de certaines activités de petites envergures. On sait que cette mesure avait été saluée – et c’est un euphémisme – par l’ensemble des Gabonais qui, loin d’être des xénophobes, n’en pouvaient plus de voir leur pays et leur économie continuer à être dans les mains des apatrides.

En effet, pendant plus de 40 ans, le peuple gabonais a été l’objet d’une « colonisation psychique », mirant à le déposséder de son pays : tandis qu’à l’intérieur, le régime déchu le 30 août 2023, lui enracinait le syndrome de Stockholm et le complexe d’infériorité qui étouffaient inlassablement toutes ses capacités intellectuelles (intelligences créatives et inventives) et ses prédispositions à produire, à l’extérieur, on le caricaturait : « peuple paresseux », qui n’aime travailler que dans les bureaux de l’administration publique.

Une politique suicidaire du régime des BONGO, à laquelle on a fait porter le masque d’« hospitalité », et qui n’avait que des revers, dont la plus cinglante : la ruée massive des étrangers vers notre pays où ils se sont emparés de tout, en commençant par le secteur informel et certains postes clés au sommet de l’Etat, jusqu’à l’exploitation de nos ressources minières, à l’instar de l’Or.

Poussés ainsi à l’extrême dans leur dépendance aux étrangers, amoindris, chosifiés et humiliés de partout dans le monde, les Gabonais en sont même arrivés au point de vendre leurs terrains et leurs maisons à ces étrangers à des sommes dérisoires. Pour avoir cheminé dans les arcanes de l’ancien pouvoir, Brice Clotaire Oligui Nguema avait toutes les raisons de mettre un terme à cette politique qui faisait du Gabonais un captif sur son propre sol.

Retenons qu’il existe au moins trois façons bien connues d’occuper un pays : militairement, politiquement et économiquement. C’est sur ces deux derniers plans que le Gabon a été occupé.

Après le rachat par notre pays de plusieurs compagnies du secteur pétrolier et bien d’autres choses, la remise aux femmes gabonaises des véhicules « TAXI GAB+ » vient réaffirmer la détermination des autorités gabonaises à poursuivre cette politique de réappropriation. Il est vrai qu’au départ, la tâche n’a pas été facile, à cause de la solidité des racines des mauvaises mentalités et habitudes héritées de l’ancien régime. Mais, avec le temps, les Gabonais ont fini par se réveiller, les Femmes en premier. Il n’est donc pas étonnant qu’elles bénéficient d’un tel coup de pouce.

A cette initiative salutaire, il faut ajouter des initiatives personnelles des jeunes filles et femmes qui s’investissent dans des domaines variés tels que la restauration, les bars, l’alimentation, le commerce ambulant, etc., sans oublier les petites et moyennes entreprises et industries.

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