Le Centre hospitalier régional Estuaire-Melen n’est pas resté en marge. Le thème retenu cette année est de  »Surmonter les perturbations, transformer la riposte au sida ». Là-bas, le Dr Michel-Arnaud Saphou Damon, fraîchement porté à la tête de cette structure sanitaire et son personnel soignant, assisté de certains de ses partenaires ont réuni de manière efficient et ordonnée le 12 décembre dernier pour célébrer cette journée.

La célébration de la journée mondiale des personnes vivantes avec le VIH a permis au Directeur général de rappeler les objectifs du ministère de la Santé qui est de transformer désormais le mois de décembre sur tout le territoire. La tutelle a mise en place dans chaque structure hospitalier les mécanismes nécessaires pour combattre le VIH. A Melen, le fonctionnement est dans un rythme régulier. Pour cette journée les tests de dépistage étaient rapides pour les volontaires. Le CHREM a eu le plaisir d’accueillir ses partenaires nationaux, tel que le Programme national de lutte contre les IST, qui comme à chaque fois leur accompagne dans ce combat.

Plusieurs volontaires ont pris d’assaut les tentes érigées pour le test de dépistage. Toutefois, bien avant les patients ont eu droit à l’étape de sensibilisation. Les femmes et hommes en blouse blanche ont reçu les patients venus des divers horizons, connus comme non connus des personnes vivantes avec le VIH, désireux de connaître leur statut.

Le Dg du CHREM a révélé que  »nous sommes tous concernés pour connaître notre statut, parce que si on connaît son statut on peut se prendre en charge ». Car, selon lui un patient atteint du VIH connaîtra dans sa vie des perturbations sociales. Il va être victime d’une grosse stigmatisation et favoriser l’insertion sociale. Donc faciliter la riposte. Pour cela, le Dr Thiernaud Bouassa Mayombo, responsable de l’unité de traitement ambulatoire VIH au CHREM a donné les explications bien approfondie du fonctionnement de son service.

Pour terminer, il faut rappeler que le VIH est un virus (c’est-à-dire un petit microbe) qui attaque et détruit progressivement le système de défense du corps humain. Il se transmet par voie sexuelle (rapports sexuels génito-buccaux ou anaux sans préservatif avec une personne infectée); il se transmet aussi par voie sanguine (transfusion du sang contaminé ou par piqûre/ blessure avec un objet souillé par le sang contaminé). De la mère infectée à son bébé (pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement maternel).

L’infection par le VIH peut être détectée que lors d’un test de dépistage du VIH. C’est le seul moyen pour savoir si on est infecté ou non.

Williams Nzé Angang