Réformes institutionnelles : Loi de finances 2026 adoptée par l’Assemblée nationale

Réunis lundi 15 décembre 2025 en séance plénière au sein de leur institution, les députés ont procédé à l’adoption des rapports n°001, 002, 003 et 004/2025, élaborés par les deux Commissions Générales provisoires, des lois et des finances.

Ces rapports portaient respectivement sur la proposition de résolution relative au règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le projet de loi organique définissant les attributions, l’organisation, le fonctionnement et les modalités de désignation des membres du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), le projet de loi portant création, attributions et organisation de la société Lancaster RE-NDAMA, ainsi que la loi de finances 2026 en nouvelle délibération.

Les travaux se sont déroulés sous l’égide de Michel Régis ONANGA M. NDIAYE, Président de l’Assemblée nationale, en présence du ministre de la Réforme et des Relations avec les Institutions, François NDONG OBIANG, et du ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, chargé de la lutte contre la Vie Chère, Henri Claude OYIMA.

À l’issue des débats, l’ensemble des textes soumis à l’examen des élus a été entériné par adoption unanime, traduisant un large consensus autour de ces projets. Cette adoption s’inscrit dans la dynamique de poursuite des réformes institutionnelles engagées par les pouvoirs publics, visant à renforcer la gouvernance publique ainsi que le cadre consultatif de l’État.

S’agissant plus spécifiquement du rapport n°004/2025 dédié au projet de loi de finances 2026 en nouvelle délibération, notamment sur la question de la Taxe Forfaitaire d’Habitation (TFH), les Représentants du peuple ont formulé plusieurs recommandations. Celles-ci portent, entre autres, sur la nécessité d’accompagner la réforme par une campagne de communication gouvernementale plus adaptée et responsable, rechercher d’autres sources de financement pour alimenter le Fonds d’initiative et de Développement (FID) et affiner le mode de liquidation de ladite en fonction des zones concernées.

En réponse à ces préoccupations, le ministre d’État Henri Claude OYIMA, porteur de ce projet de loi, a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à demeurer aux côtés des populations. « 𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐧𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐞 𝐯𝐨𝐬 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬. 𝐋𝐞 𝐆𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐞𝐭 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐟𝐟𝐨𝐫𝐭𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐲 𝐫𝐞𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐞𝐫 », 𝐚-𝐭-𝐢𝐥 𝐚𝐬𝐬𝐮𝐫𝐞́.

Il convient de rappeler que cette séance plénière a été précédée comme il est de coutume d’une réunion statutaire, la conférence des présidents, au cours de laquelle l’ordre du jour ainsi que les modalités d’adoption des rapports ont été arrêtés, conformément aux usages parlementaires.

𝐉𝐮𝐥𝐢𝐞𝐧 𝐋𝐄𝐏𝐀𝐂𝐊𝐀, 𝐒𝐲𝐥𝐯𝐚𝐢𝐧 𝐌𝐀𝐍𝐆𝐀𝐍𝐆𝐀

Laisser un commentaire